Lorsque je suis rentrée d’Algérie pour de bon, j’avais l’intention de recommencer une vie indépendante à Bourg en Bresse, comme je l’avais fait de 1996 à 1998, en me livrant à des activités de mon choix.

Par ailleurs, dans mon village natal, j’avais un logement, une chambre dans le même appartement que ma sœur célibataire. Pendant longtemps, j’ai cherché à louer un petit appartement mais après mes six dernières années à Alger, tout m’apparaissait trop cher et cela me posait question. Pourquoi consacrer une telle somme d’argent pour un appartement que je n’occuperais pas à plein temps tandis que des bien moins nantis ne trouvaient pas à se loger faute de moyens ? Il y avait une question de justice dont je devais tenir compte.

Et je pensais aussi à la solidarité familiale, à ma sœur. Une fois éloignée de mon village -à 25 Km- je ne pourrai pas toujours lui rendre service au bon moment alors qu’elle m’avait permis de rester en Algérie aussi longtemps que possible. J’ai beaucoup prié et réfléchi… Ma sœur ne me demandait rien…

Le groupe de NDT m’a écoutée et je me suis sentie libre de prendre une décision dans un sens ou dans un autre jusqu’au jour où il m’est apparu clairement que ma place était dans mon village natal, à la campagne, pour le meilleur et pour le pire. Il fallait faire un acte de foi mais cette décision me mettait dans la paix.

 Lorsque j’ai fait part aux amies de NDT, toutes m’ont dit que c’était bien ainsi qu’elles imaginaient les choses.

Si l’on veut parler d’attitudes fondamentales, il me semble qu’il y a une recherche de la vérité vis-à-vis de moi-même, une attention aux personnes et une recherche de la justice. Ces attitudes fondamentales ont guidé mon choix, que je ne regrette pas.

Jacqueline

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